Des artistes & des abeilles 

L’exposition « Des artistes & des abeilles » à Topographie de l’art, à Paris, réunit des dessins, photographies, sculptures, installations et vidéos de dix-sept artistes contemporains sensibilisés à la disparition des abeilles et à ses conséquences environnementales.

Des artistes & des abeilles : une exposition entre art et écologie

L’exposition « Des artistes & des abeilles » revient sur la place qu’occupent de longue date les abeilles dans la production artistique, que ce soit à travers l’utilisation de leurs composants morphologiques comme les ailes, de leurs sous-produits comme la cire, ou à travers une exploration de leur physiologie, de leur organisation sociale, de leur utilisation du pollen ou encore de leur disparition annoncée et des éventuelles conséquences éventuelles qu’elle aura sur la biodiversité.

Le parcours scénographique mêle différents médiums artistiques du dessin à la vidéo, en passant par la sculpture, l’installation et la photographie, réunit une à trois œuvres de chaque artiste qui témoignent de leur attachement personnel à trouver des réponses aux multiples questions suscitées par les abeilles.

D’ Erik Smakh à Michel Aubry et Céline Cléron, les artistes observent les abeilles

La pièce intitulée Fiorassiu in la, mankosedda de Michel Aubry s’inscrit dans sa recherche de correspondances entre objet et son. Ici, des surfaces réalisées à partir de cire d’abeille coulée en forme de polygones, constituent un équivalent géométrique un équivalent géométrique aux sons émis par les instruments sardes les launeddas : ces polygones, le plus souvent des pentagones, matérialisent les ensembles de cinq notes qui structurent la musique des launeddas.

C’est aussi la cire d’abeille qui sert de matériau principal à Michèle Cirès-Brigand pour réaliser son tableau Brassica Napus, fruit d’une pratique intuitive qui s’inspire de détails, éléments trouvés, images, souvenirs ou mots pour explorer l’intime et le quotidien. La vidéo Colonies et territoire occupé. Warré N01 à la tombée du jour d’Erik Smakh prend place dans une œuvre au croisement de la nature et de la  technologie, de l’art contemporain et de l’écologie. Les abeilles sont apparues dans son œuvre centrée sur le sonore et le vivant à partir des années 1990.