ÉCHOS
23 Oct 2009

Erik Sep, lauréat de la 1re édition du Prix Slick-Arte

PCommuniqué de presse
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Lauréat du Prix Arte-Slick, Erik Sep est, avec son œuvre Slow City, le premier à recevoir cet «oscar»  de la jeune foire d’art contemporain. 35 autres projets étaient en compétition. 5000 euros et un espace de visibilité via Arte à la clé !

Pour la première fois, Arte crée le prix Arte-Slick. Ce prix a pour vocation de récompenser le talent et la créativité d’un artiste contemporain émergent. L’œuvre et la démarche artistique du lauréat doit naturellement s’inscrire dans les valeurs que la chaine Arte et Slick défendent.

Le jury 2009, présidé par Jérôme Clément (président de Arte), était composé de :
Fabrice Bousteau, rédacteur en chef de Beaux-Arts
Jérôme Cassou, journaliste
Sarah Chérido
Emelie de Jong, directrice adjointe de l’unité Culture
Hervé Hacker, collectionneur
Angelina Medori, déléguée aux actions culturelles
Luciano Rigolini, responsable de la case Lucarne
Johan Tamer Morael, co-directeur de Slick
Nadine Vasseur

Le choix du lauréat est basé sur 3 principaux critères :
− Originalité et pertinence de l’œuvre et du parcours artistique
− Potentialité d’évolution du travail sur la scène artistique,
− Cohérence de la démarche créative

C’est Erik Sep, un artiste néerlandais de la Gist Gallery, qui a finalement été choisi à l’unanimité parmi 35 projets artistiques présentés par les galeries exposantes de Slick 2009. Jérôme Clément lui a remis un chèque de 5000 euros lors de l’ouverture de Slick 09 au Centquatre, le 22 octobre. La chaine Arte
lui offrira une visibilité rédactionnelle sur l’un de ses supports.

Slow City est le nom du projet pour lequel Erik Sep reçoit ce Prix Arte-Slick 2009. Ses œuvres parlent d’urbanisme complexe, de modèles architecturaux polymorphes, en perpétuels évolutions, comme peuvent l’être les plus grandes métropoles mondiales, jamais abouties, toujours renouvelées. Ainsi les œuvres d’Erik Sep ne sont jamais finies. Leurs compositions sont fascinantes, entremêlant constructions, voies de communications, réseaux de circulations d’énergie, démultipliées sur plusieurs étages, en référence aux buildings toujours plus hauts, presque sans fins. La vie semble absente de ces œuvres. Pas d’êtres humains, juste quelques traces de vie humaine. Les réverbères sont allumés, les enseignes lumineuses clignotent, l’eau circule, du sommet aux bas fonds. Erik Sep nous plonge dans un univers post apocalyptique.

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