Eric Schmitt

Communiqué de presse

Eric Schmitt
Eric Schmitt

La galerie Cat Berro accueille du 6 novembre à fin décembre l’exposition d’Eric Schmitt. A l’occasion de cette dixième exposition personnelle, il présente 10 pièces de mobilier la plupart numérotées à 8 exemplaires.

Depuis 15 ans déjà, ce dissident du groupe de créateurs « En attendant les Barbares » s’est détaché de l’ornementation pour se concentrer sur des formes pures travaillant à la façon d’un sculpteur. Aujourd’hui, Eric Schmitt rompt également avec l’angle droit de sa précédente exposition new-
yorkaise à la galerie Ralph Pucci, pour présenter des pièces tout en rondeurs.

Les matières sont intemporelles comme le bronze, le marbre, l’ardoise, et l’albâtre, qu’il ose associer à des matériaux organiques de synthèses plus communément appelées plastiques, qui ont aujourd’hui acquis leurs lettres de noblesse. Par exemple, la console Arbre épure de la nature réduite à sa plus simple expression, mélange le bronze et la résine polyester. Un lampadaire voit fleurir sur sa stricte tige d’acier noir trois grosses fleurs en méthacrylate opalescent.

Les pierres sont également présentes sous les formes les plus variées, travaillées en bloc comme cette lampe à poser taillée dans l’albâtre ou en strates, comme ce grand cabinet aux réminiscences romanes, qui habille ses portes d’écailles de marbre.
Une olympienne table ronde en bronze mordoré avec un socle et un plateau en pierre chocolat s’impose souverainement. Les patines profondes et sombres des bronzes sont adoucies par des détails peints de teintes claires. Autre pièce : en bronze presque noir souligné d’une laque grège, la Console Book ressemble à un livre fermé couché sur la tranche.

Quant aux procédés de fabrication mis en oeuvre, ils allient des techniques de pointe au savoir-faire des artisans d’art.