ART | EXPO

Eric La Casa et Michaële-Andréa Schatt

26 Sep - 24 Oct 2009
Vernissage le 25 Août 2009

Eric La Casa et Michaële-Andréa Schatt exposent deux ensembles complémentaires: "La dilatation du paysage", installation sonore réalisée en duo, et "Paysages en ose", ensemble des peintures et dessins récents de Michaële-Andréa Schatt.

Eric La Casa, Michaële-Andréa Schatt
Eric La Casa et Michaële-Andréa Schatt

L’exposition d’Eric La Casa et de Michaële-Andréa est constituée de deux ensembles complémentaires : « La dilatation du paysage » et « Paysages en ose ».

La dilatation du paysage est une installation sonore de 2006, crée par Eric la Casa et Michaële-Andréa Schatt. Eric la Casa explique: «Nous avons choisi de travailler ensemble sur l’empreinte d’un milieu en devenir. Le milieu n’est pas en soi délimité, fini. Ce n’est pas un pays mais plutôt un espace traversé, une surface criblée de points. De l’atelier de Michaële-Andréa Schatt aux autres lieux possibles que nous allons arpenter, la notion de territoire multiple superpose aussi bien les strates du texte (à partir des cahiers de travail, de citations et de mots choisis, etc) que l’épaisseur de l’air au contact des corps, des objets ou encore des images du quotidien. La mise en résonance de nos pratiques respectives est stimulée par des réflexions sonores, textuelles ou encore visuelles sur ce qui fait paysage aujourd’hui».

Paysages en ose constitue l’ensemble des peintures et dessins récents de Michaële-Andréa Schatt. Eric La Casa est artiste sonore. Il produit des disques à travers le monde, fait des concerts, participe à des rencontres scéniques et met en oeuvre des installations comme des dispositifs spécifiques à chaque lieu : «un lieu – une oeuvre, le lieu – le son».

L’oeuvre de Michaële-Andréa Schatt est marquée par un double penchant pour la périphérie des villes et la campagne, mais elle y inscrit de façon récurrente la présence manifeste ou latente du corps. La ritournelle de Duchamp «La Vie en Ose» est venue à l’esprit de l’artiste: «On suppose, on oppose, on impose, on appose, on dépose, on repose, on indispose… ». Le rose s’est alors imposé comme un défi. Michaële-Andréa Schatt explique : «Dans la pratique du paysage, il apparaît hors-sujet, anti-naturel et déplacé, tape à l’oeil. Il ronge et morcelle l’homogénéité du lieu. L’espace devient proliférant, invasif, organique. Le paysage s’organise alors comme un manteau, une enveloppe, un corps en négatif».

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