DANSE

Entrelacs

02 Mar - 04 Mar 2011
Vernissage le 02 Mar 2011

Avec sa nouvelle création, Lionel Hoche s’inspire des maîtres du cinéma fantastique pour en déplacer les codes et les ingrédients dans le champ chorégraphique.

Communiqué de presse
Lionel Hoche
Entrelacs

Horaire : 20h30

― Chorégraphie/Scénographie : Lionel Hoche
― Conseil à la scénographie : Mathieu Bouvier
― Création vidéo interactive : Thierry Fournier
― Lumière : Laurent Schneegans
― Costumes : Lazare Garcin
― Stylisme : Aymeric Bergada du cadet
― Danseurs : Céline Debyser, Vincianne Gombrowicz, Laurianne Madeleine, Quentin Baguet, Romain Cappello, Cyril Geeroms et Lionel Hoche.
― Musique : Bauhaus, Michael Levinas, Maurice Duruflé, Olivier Messiaen, Arvo Pärt.
― Orgue : Adam Vidovic

Entrelacs tente une alchimie singulière, celle de déplacer les codes et les ingrédients du genre fantastique dans le champ chorégraphique. Sur le plateau, cinq danseurs multiplient les avatars et les ombres, dans une écriture chorégraphique de la hantise et de la manipulation, du double et du contraire.

Dans un univers scénographique en noir et blanc, où toutes les dimensions sont renversées, le dispositif vidéo interactif de Thierry Fournier règle le jeu des apparitions spectrales. Ainsi dédoublée, hantée par sa propre trace lumineuse, la danse emporte les corps dans un miroitement entre le visible et l’invisible, la réalité et l’illusion.

Sur une bande-son en forme de leçon des ténèbres (partitions d’orgue de Michaël Levinas et Arvo Pärt jouées en direct, chansons du groupe Bauhaus…), les danseurs revisitent les figures d’un imaginaire constitué, s’autorisant la citation, le clin d’oeil et l’humour, pour en produire de nouvelles formes d’apparitions, incarner de nouveaux revenants…

Comme c’était déjà le cas dans nombre des pièces précédentes de Lionel Hoche, Entrelacs est plus que jamais l’affirmation d’un théâtre de l’illusion, d’une danse d’images, d’un rapport ludique aux signes, et de l’invention de rituels poétiques. Une manière de faire un peu de lumière dans l’invisible.

critique

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