Clémence Torres
Entre Parallèles
Son exposition se développe d’une part, autour de la perception du lieu, son appréhension, les mécanismes et instruments de mesure permettant de le saisir (distances, échelles). D’autre part, sur les relations entre les individus, les rapports de force, de rapprochement et d’interaction des uns avec les autres.
Clémence Torres déploie son oeuvre à travers plusieurs dispositifs: constructions architecturales (faites de miroirs, parois de verre, tubes métalliques et mains courantes), éditions et vidéo; qui cherchent à s’extraire des limites imposées par l’architecture du lieu.
Clémence Torres prend sa taille comme système métrique de référence. Elle définit ainsi un schéma minimal pour esquisser des directions de sens.
C’est à la fois une représentation de son point de vue personnel au sens littéral mais aussi une représentation de cette dimension cachée -la distance et les signes corporels entre deux personnes en train de discuter, l’espace orienté entre le spectateur et l’oeuvre.
En architecture, une main courante est une rampe qui accompagne l’escalier ou le garde corps du balcon. Elle assure l’équilibre, évitant de tomber dans le cas d’un faux pas ou d’une marche glissante.
Sculptures monumentales, interventions minimales, gestes presque invisibles dessins descriptifs, livres, tout cela ensemble et séparément, sont savamment, poétiquement et intuitivement réunis.
Vernissage
le jeudi 15 septembre 2011 de 18h à 21h.
critique
Entre parallèles