Communiqué de presse
Matthieu Orléan
Entre destruction et hypnose
«Une image se mue en une autre, se déchaîne, se stratifie: une femme va au musée et fait basculer sa vie (Pulsion de Brian de Palma), un homme assiste à un meurtre dans une galerie d’art (L’oiseau au plumage de cristal de Dario Argentino), une vidéo émet de l’église Saint-Godard des ondes perturbatrices (Le prince des ténèbres de John Carpenter)…
A chaque fois, le cinéma prend le risque d’autres images, d’autres supports pour se ressourcer là où on ne l’attendait pas. Pour qu’apparaisse un nouveau rapport à l’espace et à la ville (Toute une nuit de Chantal Akerman), au musée et à la musique (Indian Song de Marguerite Duras), à l’effacement et au rituel (Decasia de Bill Morison), à la sexualité et au désir (Venus in Furs de Jess Franco) à la révélation et au sublime (Trois femmes de Robert Altman, Partner de Bernardo Bertolucci)».