Société réaliste
Empire, State, Building
Le titre de l’exposition, «Empire, State, Building», renvoie à trois perspectives de travail de Société réaliste. «Empire, State, Building» évoque d’abord le nom d’un «bâtiment-temple-monument-oeuvre» d’un célèbre gratte-ciel new-yorkais qui n’a cessé d’être depuis son achèvement en 1931, mythique et emblématique des États-Unis bien sûr, mais aussi une source d’inspiration pour l’art du XXe siècle (du King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack en 1933, jusqu’à Empire, le film muet d’Andy Warhol, réalisé en 1964).
En second lieu, cette exposition prend pour méthode la ponctuation, en tant qu’elle produit un ordre ou un désordre du discours.
Enfin, le nom du mythe altéré par des désordres de signes devient autre, une grille décroissante des échelles de perception et de pouvoir, de l’empire au bâtiment, en passant par l’État.
Trois perspectives pour une exposition présentant les travaux récents de Société Réaliste, articulés autour de deux oeuvres pivots: The Fountainhead (2010) et Culte de l’Humanitée (2011).
Société réaliste est une coopérative parisienne de production artistique, créée en juin 2004 par Ferenc Gróf et Jean-Baptiste Naudy, duo dont le travail explore les récits de l’histoire, de l’économie, de l’architecture et de l’art à travers ses signes visuels. Cartographies, typographies, géoglyphes, films, photographies, objets sont quelques-uns des «outils» de la communication institutionnelle que le collectif développe et déconstruit, afin de mener une réflexion autour des politiques de la représentation par le biais d’expositions, de publications et de conférences.
Commissaires: Société réaliste et Marta Gili
critique
Empire, State, Building