Le projet Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes au LiFE regroupe une installation, des films et des performances conçus par Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin autour de la ville de Saint-Nazaire et des forces, naturelles et sociales, qui l’habitent. Il constitue la nouvelle étape d’un cycle entamé en 2017 par les deux artistes avec le projet A taxi driver, an architect and the High Line et consacré à l’exploration, à travers des gestes et des mouvements, des territoires urbains, de l’histoire et de l’actualité des lieux.
Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes au LiFE
La collaboration d’Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin offre une rencontre entre des disciplines différentes : la danse et la performance pour la première, et les arts visuels et le graphisme pour le second. Une rencontre qui s’organise cependant autour de préoccupations communes qui trouvent dans ce travail en duo un terrain d’amplification et d’expérimentation. Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin s’intéressent en effet l’un comme l’autre de façon récurrente aux territoires, aux contextes, aux corps et aux histoires.
Une nouvelle collaboration d’Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin
Dans la continuité des précédents travaux d’Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin, le projet Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes s’appuie sur la confrontation d’images et sur la réalité utilisée comme un cadre fictionnel, pour soulever des questions sociales, politiques et artistiques. Sous la forme d’une installation, de films, et de performances, il dresse un portrait singulier de la ville de Saint-Nazaire, qui relève moins d’une description objective que d’un récit polysémique qui s’inscrit sur son territoire.
E. Huynh et J. Cottencin dressent un portrait singulier de Saint-Nazaire
L’ensemble Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes se nourrit des multiples forces qui rythment la ville de Saint-Nazaire : forces naturelles de la mer et du vent qui s’imposent aux rythmes industriels, forces du travail et de la production contemporains, forces des groupes engagés dans des mouvements communs qui ont construit son histoire, mais aussi figures singulières qui l’habitent par leur corps et leur histoire personnelle, communautés venues d’Europe et d’ailleurs, etc. Par le geste et le mouvement, une mémoire éphémère s’inscrit dans les environnements traversés et surgissent diverses figures dialoguant avec le paysage.