Electrons libres

Communiqué de presse
Sarah Zhiri
Electrons libres

« Les photographies ont été réalisées entre mars 2005 et novembre 2007 dans le cadre d’une commande du conservatoire de Paris (CNSMDP). Les élèves présents sur les clichés sont pour la plupart actuellement en formation au CNSMDP. Le parcours visuel proposé fait passer du groupe à l’unité pour tenter de cerner les personnalités des danseurs qui, partant d’apprentissages communs, décideront de leur propre trajectoire et évolueront — selon leur histoire, leurs besoins, leurs envies — comme des électrons libres

Cette exposition témoigne d’une actualité éphémère : celle de la contemporanéité de ces danseurs.

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Les cours sont comme un laboratoire du mouvement. Ce sont des moments intimes où les corps sont en recherche, ils hésitent dans un entre-deux. Puis les gestes deviennent responsables d’une émotion naissante. Ce que l’on capte dans ces situations s’épanouit comme en secret, loin de l’univers d’une représentation.
Sur le vif, les choses commencent à prendre forme. Après risques et tentatives, le travail aboutit à la conscience des corps qui s’incarnent, dans des instants qui leur appartiennent. » (Sarah Zhiri)

Sarah Zhiri est diplômée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (cursus danse classique) en 2000.
Un incident de santé contratrie son parcours. Elle découvre la photographie et, logiquement, commence par prendre des clichés de danseurs, sur scène.
Elle assiste Jacques Moatti (photographe de l’Opéra national de Paris) et Colette Masson (Agence Enguérand) ; et entame des études d’histoire de l’art et archéologie.

Depuis, la danse reste pour Sarah Zhiri un sujet photographique de choix, tandis qu’elle développe des projets qui s’inscrivent dans une branche plasticienne et conceptuelle de la photographie.
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