Tout comme les dessins des séries cinématiques précédentes, ceux de «Dream-Drame» ne suivent aucune logique ni aucun principe imposé. Ils mettent en déroute même toute tentative de recherche de principe.
Christian Lhopital affiche sans complexe son goût pour le désordre et la fragmentation. Par un enchevêtrement de traits et de tracés d’une profusion jubilatoire, il contorsionne lentement le dessin et nous propose un festin visuel qui oscille entre la danse macabre et le cabaret. Ses dessins sont peuplés d’une déferlante d’êtres agités qui s’amusent encore de trois fois rien, et dont les histoires défilent et se défilent de dessin en dessin, avec la même lancinante et dramatique question.
Edition du livre Dream – Drame aux Editions Gilles Fage, texte de Malek Abbou.
critique
Dream Drame