Jonathan MeeseÂ
Dr. Saint Just de Fort Knox
Né en 1971, Jonathan Meese développe depuis 1998 une œuvre baroque et prolifique : peintures, sculptures, installations, performances, décors de théâtre, collages et vidéos. Boulimique et radical, Jonathan Meese crée un univers violent et ludique, où se mêlent figures de dictateurs, personnages de science fiction, symboles religieux, héros de film ou animaux monstrueux. Ses toiles combinent joyeusement références à l’Egypte ancienne, «James Bond» ou «Orange Mécanique» avec des portraits d’Hitler, Staline, sa propre mère ou des personnages christiques proches de l’autoportrait.
Depuis sa dernière exposition à la Galerie Daniel Templon en décembre 2002, Jonathan Meese a exposé dans le monde entier : Etats-Unis, Corée, Russie, Angleterre, Islande… Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions de groupe dont « Dyonisiac » au Centre Georges Pompidou (2005), «La Nouvelle Peinture Allemande » au Carré d’art – Musée d’Art Contemporain de Nîmes (2005) et « Triumph of Painting » à la Saatchi Gallery de Londres (2005).
Depuis 2003, son travail a beaucoup évolué. Il a d’abord développé toute une série d’œuvres en collaboration avec d’autres peintres : Albert Oehlen, Tal R, Jörg Immendorff, Daniel Richter… Son travail s’oriente également de façon encore plus radicale vers la performance. Ses dernières interventions, très remarquées, ont notamment eu lieu au Berliner Staatsoper (2005) — où l’artiste maquillé et déguisé a improvisé pendant plusieurs heures sur l’opéra Parsifal de Wagner — puis à la Tate Modern de Londres (2006), où, sur un ring de boxe, l’artiste a rendu un hommage déjanté à l’écrivain/acteur/chanteur britannique Noël Coward.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Léa Bismuth sur cette exposition.
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