Communiqué de presse
Keren Benbenisty et Hani Rashed
Double Solo
La B.A.N.K propose deux expositions personnelles : Keren Benbenisty et Hani Rashed.
Keren Benbenisty pratique aussi bien le dessin que la sculpture et la vidéo. Elle exploite des matériaux et des liquides éphémères comme l’encre noire, l’huile, le thé. Son approche artistique marque la temporalité d’une situation et de l’oeuvre elle-même en travaillant les processus de transformation et de superposition.
Ses oeuvres, caractérisées par une dualité, mais aussi par une “rencontre improbable” révèlent un espace entredeux symbolique et physique. L’artiste invente un dialogue et son exploration symbolique se joue aussi avec le détournement d’objets (gobelet, sachet de thé, cigarettes, allumettes…) et le mélange de matériaux qui appartiennent à la vie quotidienne. Une transformation est née, et de là, découle un scénario imaginaire.
Elle nous expose ici des dessins créés à partir d’empreintes digitales semblables à de la dentelle, comme des reliques du passé… Ses oeuvres reflètent un univers poétique où les mouvements sont conçus par des matières sensuelles, légères, qui nous laissent libres d’imaginer d’infinies rêveries…
Au travers de ses illustrations et de ses collages, Hani Rashed exprime ses interrogations sur l’influence des médias, et son travail est une observation ingénue de la situation sociale à laquelle est confrontée la jeunesse Egyptienne. Ses figurines clonées, sont une vision critique posée sur la nature de la jeunesse Egyptienne d’aujourd’hui, et ses personnages sans visage répètent les mouvements de tous les jours, reflétant le rythme de la vie urbaine. « Des gens simples, avec qui je me sens proche, et qui m’attirent », dit-il.
Le travail est très coloré, l’illustration des personnages est représentée comme des personnages de B.D. qui dégagent un style innocent et naïf, capturant un univers hétéroclite. Son approche artistique est un art urbain esthétique. Pour cette exposition, Hani nous propose des superpositions, des collages de magazines, de la peinture, qui suggérent l’interaction des cultures, celle de la jeunesse urbaine et de la tradition culturelle. Dessins de modes, personnalités, doublons… tout est permis dans ses dessins pour représenter le monde qui nous entoure.
critique
Keren Benbenisty et Hani Rashed