ART | EXPO

Djamel Tatah: dialogues picturaux à la Collection Lambert

03 Déc - 20 Mai 2018
Vernissage le 03 Déc 2017

L’exposition « Échos à des peintures, des dessins classiques et aux monochromes de la Collection Lambert » à la Collection Lambert, à Avignon, propose un dialogue entre des peintures de Djamel Tatah et des œuvres classiques et modernistes. Les tableaux de Djamel Tatah trouvent un écho dans les dessins anciens de Nicolas Poussin, Théodore Géricault ou Eugène Delacroix comme dans les toiles monochromes de Robert Ryman, Barnett Newman et Robert Barry.

L’exposition « Échos à des peintures, des dessins classiques et aux monochromes de la Collection Lambert » à la Collection Lambert, musée d’art contemporain d’Avignon, fait dialoguer les peintures de Djamel Tatah et celles des artistes minimalistes du musée.

Les peintures de Djamel Tatah trouvent un écho dans les dessins classiques comme dans les monochromes modernistes

Le double ancrage des œuvres récentes de Djamel Tatah, à la fois dans la tradition de la peinture classique et dans celle de l’art moderniste et contemporain, les rend propices à un échange avec des œuvres anciennes et contemporaines appartenant notamment au musée et à la Donation Yvon Lambert à l’État français de 2012.

La peinture de Djamel Tatah a trouvé dès la fin des années 1980 son style singulier qui demeure jusqu’à aujourd’hui sa signature. Des tableaux grands formats et des polyptyques exposent des figures humaines à taille réelle, entières ou par détails isolés, peints selon des tracés épurés, minimalistes mais précis, et par aplats de couleurs, sur des fonds monochromes. Une technique qui les place dans la lignée des monochromes issus de l’art minimal.

Des échos entre les œuvres de Djamel Tatah, Nicolas Poussin, Théodore Géricault, Robert Ryman et Brice Marden

L’exposition propose ainsi un dialogue poétique et sensible entre les peintures de Djamel Tatah et, d’un côté, des œuvres anciennes, telles qu’un primitif italien du XVe siècle, des peintures rares du portraitiste du XVIe siècle Corneille de Lyon et une cinquantaine d’œuvres sur papier de Nicolas Poussin, Théodore Géricault, Eugène Delacroix ou encore Jean-Baptiste Carpeaux prêtées par le cabinet de dessins de l’École des Beaux-Arts de Paris où enseigne Djamel Tatah, et de l’autre, des œuvres minimales sur papier et sur toile de Robert Ryman, Robert Mangold, Brice Marden, Robert Barry et Richard Serra. Des œuvres rares prêtées par Yvon Lambert offrent des parallèles avec celles de Djamel Tatah : ainsi Ariane endormie est exposée à côté d’un dormeur et des dessins d’Henri Matisse forment une passerelle vers l’art minimal.

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