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Dialogues avec l’audible La neige, la voix, présences sonores

Dans leur apparente diversité thématique, les différents textes qui constituent cet ouvrage souhaitent assurer son unité, en convergeant chacun à sa manière vers une préoccupation constante tenter de montrer ce qu’il advient lorsque la musicologie vient approcher ce que d’habitude elle n’entend ni n’écoute guère, et notamment ce qui en résulte lorsqu’elle prétend engager une réflexion esthétique sur cette base peu usuelle.

Information

  • @2006
  • 22-296-02382-79 78221
  • \17 €€
  • E194
  • Znon
  • 4Français
  • }13,5 L - 21,5 H

Présentation

Matthieu Guillot

Dialogues avec l’audible. La neige, la voix, présences sonores


Au commencement est L’audible. Au commencement de toute musique est l’audible. Ce serait en partant de ce postulat que nous pourrions ouvrir les pages qui vont suivre. Postulat aussitôt modulable si l’on remarque que l’audible est aussi antérieur à toute musique, qu’il la précède; mais qu’il l’accompagne également, ou qu’il l’intègre complètement, selon les divers développements de l’histoire musicale récente auxquels il s’arrime.
Que l’audible soit un commencement pourrait aussi représenter le principe fondateur d’une démarche attentive à l’écoute, certaine de ses retombées sur la connaissance esthétique des phénomènes sonores, artistiques ou naturels, qui nous entourent.

Au Royaume du son, l’auditeur est Roi : telle pourrait se formuler en substance cette démarche qui, résolument ancrée dans les fondements de l’écoute, suppose un appel à une conversion, comme une disposition favorable à un état de réceptivité, attentiste et espérant.
«La musique existe là, à portée d’oreille, mais encore faut-il aller la prendre où elle est et savoir la prendre» : si c’est le compositeur qui s’exprime, l’auditeur peut faire sienne cette remarque d’importance et l’adopter à son tour comme solide devise.