ART | EXPO

Dessins

29 Juin - 17 Juil 2010
Vernissage le 29 Juin 2010

Anya Belyat Giunta invite à pénétrer dans un espace où s’estompe toute frontière entre masculin et féminin, où enfance et âge adulte se confondent pour laisser place à des êtres en devenir, parfois inquiétants, voire déroutants.

Communiqué de presse
Anya Belyat Giunta
Dessins

«Inbetweenness (en français, l’entre-deux), ce n’est pas juste un titre parmi d’autres choisi pour accompagner un dessin particulier, c’est sans doute le mot qui résume le mieux l’oeuvre toute entière d’Anya Belyat-Giunta.

L’artiste nous invite à pénétrer dans un espace où s’estompe toute frontière entre masculin et féminin, où enfance et âge adulte se confondent pour laisser place tout simplement à des êtres en devenir.

De ses observations du quotidien, Anya Belyat-Giunta nous livre une représentation où des objets souvent banals finissent toujours par créer un univers insolite, parfois inquiétant, voire déroutant.

Par endroits, ce sont des instants de vie qu’elle nous confie, saisissants de par la sensibilité et la sensualité qu’ils dévoilent. Partout, c’est la justesse du trait qui prime, ainsi que le souci d’une certaine économie de la matière.

Il y a dans cette oeuvre des figures qui reviennent sans cesse, comme autant de souvenirs plus ou moins lointains, plus ou moins enfouis, qui finissent par devenir des métaphores du chemin parcouru par l’artiste.

Ainsi, la Russie de son enfance et l’Amérique de son adolescence se résument en la Cheburachka, figure inspirée du personnage principal d’une série de films d’animation russe, mais qui ne va pas sans nous rappeler la fameuse souris créée en 1928 par Walt Disney.

Les inscriptions sur les dessins témoignent également de l’itinéraire personnel de l’artiste, tout comme le rouge, autre empreinte du communisme soviétique, qui domine les travaux grands formats.

Anya Belyat Giunta questionne la frontière entre l’ici et l’ailleurs, l’absence et la présence, le passé et le présent, le réel et l’imaginaire, les souvenirs personnels et la mémoire collective. Elle s’interroge, nous interroge, non sans une pincée d’humour, comme en témoignent les titres de certains dessins.

Parmi ses travaux, certains peuvent nous incommoder, d’autres nous attendrir, d’autres encore nous bouleverser. Tous nous interpellent.» (Nadia Mifsud Mutschler)

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