— Auteur : Marie Desplechin
— Éditeur : éditions du MAC/VAL
— Année : 2006
— Format : 10 x 17 cm
— Collection : Fiction
— Illustration : Noir et blanc
— Pages : 36
— Langue : Français
— ISBN : 2-916324-02-X
— Prix : 3 €
Présentation
«Regardez-moi, je suis dans tous les tableaux, je suis l’homme qui porte un chapeau, je suis aussi celui qui n’en porte pas, quelquefois je suis le chapeau. Je peux être bon je peux être méchant, mais je ne peux pas être une femme, jamais, pour la simple raison que je ne suis pas une femme. J’aime beaucoup les objets mais pas spécialement les guns, les guns me font peur. J’ai peur de prendre une balle dans le corps et d’être le président Kennedy. Vraiment, je préfère quitter la salle. Quand je découvre que je suis l’homme qui tire, je ne peux pas m’empêcher de rire. je suis capable de rire pendant des heures. Je fais les choses précisément, je fais les choses à fond. Par exemple, je ris pendant des heures. J’ai bon esprit, demandez-moi de raconter une histoire, vous ne serez pas déçus.»
La collection « fiction », en rassemblant des textes commandés à des écrivains, offre un autre regard sur les artistes de la collection du MAC/VAL. Depuis son premier roman, Sans moi, qui a rencontré un vif succès, Marie Desplechin est un auteur reconnu, qui œuvre également beaucoup dans le secteur jeunesse. Il était logique et prometteur de confier ce premier opus de la collection à celle qui annonce «quand je sens que ça « fictionne », je me mets à écrire». Comme les images projetées sur la toile, les mots sur la page s’entrechoquent, se juxtaposent, se fragmentent et prolifèrent. Et d’exaucer le peintre: «J’aime que l’on me raconte des histoires», dit Jacques Monory.
L’auteur Marie Desplechin est née le 7 janvier 1959 à Roubaix. Elle est journaliste et écrivain, auteur de livres pour enfants et pour adultes. Elle participe également à l’écriture de scénarios. Après une formation de journaliste puis quelques années de travail dans la communication d’entreprise, elle publie, encouragée par Geneviève Brisac, ses premiers livres à l’École des loisirs; Rude samedi pour Angèle (l’École des loisirs, 1994), Le Sac à dos d’Alphonse (l’École des loisirs, 1993). Puis rencontre un premier succès avec la publication d’un recueil de nouvelles: Trop sensibles (l’Olivier, 1995). Verte (l’École des loisirs, 1993) et Sans moi (l’Olivier, 1998) lui permettent d’atteindre un public plus large. Elle reçoit, avec Lydie Viollet, le prix Médicis essais pour La vie sauve (Le Seuil, 2005).