ART | EXPO

Deserto Rosso

10 Mar - 28 Mar 2015
Vernissage le 13 Mar 2015

Suite aux catastrophes naturelles, humaines et nucléaires qu’a subi le Japon, après le tremblement de terre et le tsunami de 2011, le créateur Franck Ancel propose en collaboration avec Intersection, le compositeur Rodolphe Alexis et le graphiste Alex Singer, une œuvre gratuite et permanente lancée pour la Biennale d'art de Venise, et Art Basel 2011, pour sensibiliser les visiteurs et promeneurs. Cette application sera présentée durant l’exposition «Balade de l’invisible 11.03.2011».

Franck Ancel
Deserto Rosso

«Deserto Rosso» s’inscrit dans les recherches du Global Poétique Système de son créateur, Franck Ancel. Son titre s’inspire du premier film en couleurs de Michelangelo Antonioni qui présente l’incapacité des êtres à communiquer suite à un accident dans notre société industrialisée.

Å’uvre pérenne et toujours terriblement d’actualité quatre ans après Fukushima, «Deserto Rosso» a été récemment présentée par Franck Ancel, à l’occasion de l’exposition Hokusai au Grand Palais à Paris, quatrième épicentre de l’application, après la place Saint-Marc à Venise, la halle Messe à Bâle, et le musée de l’Orangerie à Kassel pour cette Å“uvre invisible.

Un épicentre virtuel, visuel et sonore, est créé et géolocalisé à un point symbolique X depuis lequel rayonne une lumière et un son «rouges», que l’on peut expérimenter sans danger sur son iPhone, mais d’où l’on peut également envoyer une photo, carte postale, vers les réseaux sociaux ou par email.
Disponible gratuitement via Itunes, «Deserto Rosso» est à la fois une création artistique et un projet visant à sensibiliser le monde de l’art à la catastrophe.

Conception: Franck Ancel
Son: Rodolphe Alexis
Graphisme: Alex Singer
Design: Éditeur Intersection SARL

L’application sera présentée du 10 au 28 mars 2015 au sein de l’exposition collective «Balade de l’invisible 11.03.2011». Celle-ci met en résonance des travaux de jeunes artistes français et japonais sur les conséquences du séisme de 2011. Plus qu’une prise de position et au-delà du catastrophisme, elle invite à une réflexion sur la place de l’art et de l’artiste aujourd’hui dans notre société nucléarisée, à la lisière des catastrophes. Avec les Å“uvres de Yuya Muto et de Masamichi Kagaya.

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