Absalon, Ron Arad, Michel Aubry, Vincent Beaurin, Michel Blazy, Alain Bublex, Matali Crasset, Elizabeth Creseveur, Johan Creten, François Curlet, Stephane Dafflon, Tom Dixon, Florence Doleac, Guiddo Drocco et Franco Mello, James Dyson, Nicolas Floc’h, Karim Ghelloussi, Piero Gilardi, Johanna Grawunder, Marie-Ange Guilleminot, Constantin Grcic, Ann-Veronica Janssens, Donald Judd, Piotr Kowalski, Marie Legros, Arik Levy, Didier Marcel, Mathieu Mategot, Philippe Mayaux, Microclimax, Nicolas Moulin, Hugues Reip, Joe Scanlan, Ettore Sottsass, Simon Starling, Olivier Tourenc, Rémi Ucheda, Bob Wilson
Des constructeurs éclectiques, 2e volet
Etant donné l’étendue de la question des rapports de l’art et du design, le deuxième temps de l’exposition déploie de nouvelles pièces et de nouveaux projets qui permettent de comprendre l’importance de cet enjeu.
La découverte et l’engouement pour le design aujourd’hui est le résultat de son importante médiatisation. Il occupe aujourd’hui une place au même titre que l’art dans les grandes foires artistiques. Il préoccupe nombre d’artistes qui s’en saisissent afin d’en jouer tout comme ils jouent avec les signes du quotidien. Comme si Marcel Duchamp avait utilisé comme ready made un objet designé par Philippe Starck. Cette exposition n’est pas un parcours linéaire mais propose de confronter des regards d’artistes et de designers.
Le deuxième temps de cet accrochage retient quelques oeuvres, telle la tour de Tatline mise en musique par Michel Aubry à laquelle répond le mural de Philippe Durand. Ces deux propositions sont à considérer, l’une, tel l’espoir des avant-gardes russes du début du XXe siècle qui permet de se questionner sur le besoin qu’a cet artiste contemporain de réactualiser cette pièce et dialoguer avec elle, l’autre, tel un regard porté sur la réalité cotée en bourse qui se résume à ce container rouillé et abandonné, photographié dans l’un des
nombreux paradis fiscaux.
Ces oeuvres sont confrontées aux trois nouveaux projets réalisés pour ce deuxième volet (Florence Doléac, Remy Uchéda et Microclimax) et aux oeuvres issues des collections du Fonds National d’Art Contemporain, du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et du FRAC Languedoc-Roussillon pour proposer des changements de point de vue.
Comment les oeuvres s’inscrivent-elles dans ce contexte et comment leurs auteurs réagissent-ils face au monde actuel ?