ART | EXPO

Dépaysages

20 Mar - 26 Avr 2014
Vernissage le 20 Mar 2014

Cette exposition présente une nouvelle série de peintures et une intervention murale in situ d’une artiste qui s’est contrainte à faire évoluer ses codes picturaux pour renouveler son langage. Retour au tableau de chevalet, avec une interrogation sur la profondeur, les champs de couleur, les matières et les compositions.

Alexandra Roussopoulos
Dépaysages

«Dépaysages» révèle les nouvelles recherches plastiques d’Alexandra Roussopoulos engagées à l’occasion de séjours en Chine: «récemment lors d’une résidence en Chine je suis revenue au tableau avec châssis traditionnel. Je me suis alors posée des questions picturales sur la profondeur, sur les champs de couleur, sur les matières, sur les compositions.» (Alexandra Roussopoulos)

«Avec son préfixe privatif, le néologisme qu’a choisi Alexandra Roussopoulos pour titre de cette série laisse penser à un travail d’analyse, sinon de déconstruction, en tout cas de renoncement à ce qui pouvait passer pour acquis, et par suite l’abandon d’un langage où une forme s’invitait simplement, inopinément, dans tel ou tel espace, pour en révéler les illusions. Il est probable que pour une artiste toute en nuances et réserves, franchir un tel pas fut difficile, et il faut saluer l’audace avec laquelle elle s’est contrainte à faire évoluer ses codes picturaux pour renouveler son langage, une audace dont le retour au tableau de chevalet n’est pas l’acte le moins significatif. Comme Poliakoff, Alexandra Roussopoulos cherche une harmonie supérieure entre intériorité et extériorité, l’espace idéal où la tension entre ces deux pôles semble se résoudre.» (Hélène Prigent in Histoires de formes, Alexandra Roussopoulos, Serge Poliakoff, Conversation, édition La galerie épisodique)

Entre intériorité et extériorité, entre architectures mentales et perspectives formelles, l’écriture singulière d’Alexandra Roussopoulos dépeint un monde poétique ouvert et généreux. Elle témoigne: «Depuis un certain temps je me mets dans une situation de dialogue avec d’autres artistes: organiser des expositions collectives, des œuvres à quatre mains, des éditions à plusieurs. J’ai besoin de ces échanges.»

L’exposition d’Alexandra Roussopoulos se poursuivra en deux séquences; un dialogue avec le peintre Luc Andrié invité à accrocher une série de ses dernières toiles du 5 au 12 avril; puis «Just you and me», différentes collaborations menées ces derniers mois par Alexandra Roussopoulos animeront l’exposition du 16 au 26 avril avec Hélène Frappat, Clémence Lombard, Catryn Boch, Joan Ayrton, Judith Espinas, Julien Magre, Thomas Marin, atelier Clot-Bramsem, Florian Houssais, Matthieu Gounelle, Edgardo Montes de Oca, Marc Maione, Serge Poliakoff, Adrien Lécuru, Jérôme Cognet, Martin Mc Nulty.

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