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Denis Laget. Choses diverses

Le peintre Denis Laget expose à la galerie Claude Bernard ses vanités contemporaines, peintes sans concession dans une pâte épaisse, et les Désastres, paysages nocturnes fantomatiques.

Information

Présentation
Gérard Macé, Didier Semin
Denis Laget. Choses diverses

Le peintre Denis Laget est né en 1958 à Valence. Ses premières grandes toiles allégoriques et oniriques sur le thème d’anges ailés sont exposées dès le début des années 1980. Son œuvre s’empreint alors peu à peu de gravité. Il exécute des autoportraits aux yeux clos, des représentations de crânes ornés tels des reliques, des natures mortes. Le désir, la vanité et la mort sont des sujets récurrents dans la production de l’artiste, qui travaille toujours en série. L’empâtement de sa peinture est généreux, épais, et sature l’espace du tableau.

Avec sa dernière série de «paysages urbains», dans laquelle le fusain se mêle à l’huile, la matière se fait plus nuageuse, «comme dans la mémoire quand elle est encore active, nous voyons se faire et se défaire des ombres colorées, des formes qui peuvent être précises mais qui se métamorphosent» (Gérard Macé).

Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition «Denis Laget», présentée du 10 avril au 24 mai 2008 à la galerie Claude Bernard, à Paris.

L’auteur
Gérard Macé
est écrivain. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, depuis Le Jardin des longues (1974) jusqu’à Illusions sur mesure (2004). Devenu photographe à cinquante ans, il a publié notamment Un monde qui ressemble au monde : les jardins de Kyoto ou La Photographie sans appareil.