Franck Eon
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Franck Eon commence a peindre dans les années 80 puis rapidement enseigne à l’Ecole des Beaux-Arts.
Il puise ses références artistiques dans la peinture américaine et allemande du XXe siècle. Il est également attentif aux théories formalistes de Clement Greenberg et à la philosophie pragmatique de Stanley Cavell.
Pour Franck Eon le chantier de la peinture commence sur son ordinateur. C’est pour lui un lieu de stockage et d’assemblage des images.
De ce répertoire de formes, il extrait des tableaux numériques qu’il choisit ensuite de faire exister en tant qu’objet.
Ses oeuvres avant tout conceptuelle posent la question de l’image. Ses ronds forment son système pictural. Ils agissent comme des concept qui s’articulent et forment une structure.
En choisissant ce motif, l’artiste, affirme une certaine absurdité. Cette forme de monomanie s’oppose à la rigidité d’un sytème formel dont il se revendique.
Ses oeuvres forment et développent un langage pluriel et complexe dans un univers organisée autour de différentes variations, suites et séries (Cortex, Derrick, Futuroscope…). Son thème central est la pluralité des images.
Ses oeuvres pragmatiques s’adaptent à la réalité. Si Franck Eon respecte la planéité de la peinture en s’eloignant du geste, il n’hésite pas a faire aparaitre des accidents dans sa peinture synonyme d’une certaine expressivité.