Plus de 450 personnes ont débattu de la situation et de l’horizon de ces institutions complexes, nécessaires et fragiles, à la croisée du champ de l’enseignement supérieur et de la création artistique, des politiques territoriales et de la politique nationale.
L’enjeu de cette publication n’est pas seulement de témoignage ou de restitution ; il est aussi de contribuer à la prise de conscience de tous du rôle fondamental des écoles d’art.
Une publication qui vise à restituer et rendre public ce temps de réflexion
Ainsi en va-t-il de ce volume, qui s’attache à rendre publics les interventions et les débats qui eurent lieu pendant les deux journées, les 29 et 30 octobre 2015, où 450 personnes étaient réunis en assises à l’initiative de l’ANdÉA, sur le site de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et des Subsistances, autour de l’intitulé “Demain l’école d’art”.
La communauté des écoles d’art réunie
Il y avait là bien sûr la communauté des écoles d’art, composée de professeurs, d’étudiants, de directeurs, d’administrateurs, de techniciens et de représentants des différents services qui composent ces établissements. Étaient présents également d’autres acteurs qui, s’ils ne partagent pas le quotidien de l’école d’art, partagent du moins un intérêt majeur pour celle-ci : des présidents de conseils d’administration, des artistes et des designers, des commissaires d’exposition, des critiques d’art, des représentants de centres d’art, de galeries, de fondations ou de services culturels, des intellectuels, des universitaires, des représentants du ministère de la Culture et la Ministre elle-même, Fleur Pellerin.
Des assises sous le signe de l’explication
Si l’inquiétude est sensible dans les discours, ce n’est pas pour autant sous le signe de l’alarme que furent placées ces assises, mais plutôt sous celui de l’explication, au double sens du mot. Explication de ce qu’est l’école d’art tout d’abord, dans toutes ses dimensions, pédagogique, scientifique, administrative, sociale et politique. Explication avec ses tutelles et partenaires ensuite, avec la conscience claire que les écoles d’art ne sont pas des institutions hors-sol, mais qu’elles font partie intégrante des politiques territoriales et nationale, aux divers titres de l’enseignement supérieur, de la culture, de l’économie et de l’attractivité des territoires.