Communiqué de presse
Carl André, Sol LeWitt, François Morellet, Robert Huot, Victor Burgin, Philippe Gronon, Michel Paysant, Grégoire Bergeret
Décrochages. Actualité et accroissement des collections contemporaines
Aujourd’hui, l’enrichissement de la collection contemporaine du Musée de Picardie se tourne vers les technologies et les supports multimédias (photographies, vidéos et installations) des années 1950 à nos jours.
Le projet est d’une part de renforcer l’axe de la sculpture et de la 3ème dimension, en prenant appui sur la lumière et la cybernétique (interaction avec l’espace et le public), pour mettre en évidence les relations entre les arts plastiques, le cinéma et le spectacle vivant.
Et d’autre part, de développer la présence au Musée de Picardie de démarches plus conceptuelles en s’appuyant sur l’oeuvre de Sol LeWitt, Wall Drawing 711, dans la rotonde du rez-de-chaussée, pour faire entrer de plain-pied ce musée dans le XXIe siècle.
« Décrochages », organisée dans les salles du rezde-chaussée, propose une première approche des oeuvres entrées au Musée de Picardie ces trois dernières années. Conçue comme un hommage au Wall Drawing 711 de Sol LeWitt, elle vise à contextualiser progressivement cette oeuvre.
La dizaine d’oeuvres sélectionnées témoignent de démarches artistiques qui doivent toutes à l’art conceptuel et minimal, mouvements aujourd’hui mondialisés, sans se résumer à ceux-ci, tant sont divers les genres et les médiums convoqués.
Chaque oeuvre du parcours est proposée selon un double regard et une double appréciation, qui favorise la relation avec les autres oeuvres présentées dans « Décrochages » et le dialogue avec des oeuvres anciennes de la collection permanente.
Ainsi les approches contemporaines convoquent la variété des mediums pour réinterpréter les champs traditionnels des beaux-arts que sont la sculpture, le bas-relief, la peinture et l’architecture.
45 Roaring Forties de Carl André est installée dans le Grand Salon, en introduction au parcours, comme un écho à la surface plane du Siècle d’Auguste de Jean-Léon Gérôme et Relâche N°9 de François Morellet est exposée en connivence avec la rotonde peinte par Sol LeWitt, mais en face des retables et bas-reliefs des églises renaissantes picardes.