Lucian Freud est décédé le 20 juillet, à l’âge de 88 ans, dans la ville de Londres. Il y a un an, la rétrospective que lui consacrait le Centre Pompidou fermait tout juste ses portes. L’artiste réputé «le plus cher du monde» était alors découvert par le public français, dans un parcours organisé autour du thème de l’atelier.
C’est dans ce lieu emblématique que Lucian Freud puisait les sujets de sa peinture, essentiellement autobiographiques: scènes d’intérieur, scènes urbaines observées par les fenêtres de l’atelier, autoportraits et portraits.
Elève de Francis Bacon, Lucian Freud recherchait une traduction sans fard du réel. Sa peinture était basée sur une observation rigoureuse du modèle vivant. Nombreux furent ses proches à poser pour lui. La reine d’Angleterre s’était elle-même prêté au jeu en 2001, dans un portrait qui fit scandale.
Depuis les années 1990, Lucian Freud s’était concentré sur la représentation du nu, faisant poser son plus fidèle ami Leigh Bowery ainsi que d’autres modèles à la corpulence hors norme. Sa touche s’était faite de plus en plus empâtée et expressionniste.
Considéré comme un des derniers grands peintres du XXè siècle, Lucian Freud est resté fidèle tout au long de sa carrière à la figuration.
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— Critique de l’exposition «L’Atelier»
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