Nicolas Moulin, Laurent Grasso, Mathieu Mercier, Pierre Ardouvin, Véronique Boudier
Décentralisation
«Décentralisation» est une monstration qui s’accomplit dans un double mouvement. D’une part, l’espace Mica de Rennes ouvre ses portes à la galerie parisienne Chez Valentin. D’autre part, la venue de la galerie Chez Valentin vient confirmer l’écho de l’espace Mica à Rennes.
La galerie Chez Valentin présente des oeuvres autour de la thématique du paysage et de sa réinterprétation artistique. Il s’agit de se demander quel est le statut du paysage dans la création artistique contemporaine et comment chaque artiste se le réapproprie avec son propre style .
Ainsi Nicolas Moulin dans ses Novomonds donne à voir des fragments de paysages de différents lieux où l’architecture standardisée pose la question de l’énigme des origines.
Énigme qui se retrouve dans Sans titre de Laurent Grasso qui expose la vue d’un paysage duquel se dégage de la fumée, dont seul celui qui sait qu’il s’agit d’un lendemain de feu d’artifice peut connaître la source.
Le Sans titre de Mathieu Mercier présente une peinture sur papier vert perforée à différents endroits comme s’il s’agissait de feuilles d’arbres dévorées par des vers.
Élagage de Pierre Ardouvin offre à nos yeux la vue d’un sapin de noël synthétique taillé qui donne à l’idée de nature une sophistication par le biais de la main de l’homme.
Dans la même lignée, Elle a du mal à tourner de Véronique Boudier représente une météorite entourée de cailloux et de strass qui lui confère un aspect féerique.