Communiqué de presse
Gabrielle Richard, Alexis Fontanille, Pierre Alain
Décalage
Trois artistes nous présentent trois visions décalées de contrées proches et lointaines.
Alexis Fontanille et Gabrielle Richard nous proposent un regard décalé sur le Vietnam. Des clichés léchés et insolites qui nous plongent au cœur du pays, de ses habitants, de sa civilisation. Souvent le décalage naît de sentiments entre ce que l’on voit et ce que l’on perçoit.
«Corps paré, corps voilé, peau tatouée, cou étiré, oreilles perforées… Se métamorphoser pour mieux se sublimer. Véritable langage visuel, la parure raconte les étapes de la vie, naissances, deuils, mariages, rang, fortune.» Gabrielle Richard croque et nous fait craquer. Les visages et les corps dévoilent toute leur beauté. Leur métamorphose devint une révélation que l’artiste assimile à «une recherche d’absolu». À ne pas manquer dans le cadre de «Décalage».
Après plusieurs expositions sur la côte Ouest des Etats-Unis dont un projet en résidence à la Basco Gallery d’Oakland (Californie), Pierre Alain revient exposer à l’Abracadabar le résultat de ses évolutions esthétiques. «Du Caravage à Clovis Trouille, des peintures de Lascaux à l’hyperréalisme, le fil est plus tendu qu’un boyau de chat et les errances — expériences se mêlent; le corps devient paysage et la nature sa robe de chambre.»