David Renggli

David Renggli présente sa première exposition personnelle à Paris. Il expose également au Centre Culturel Suisse jusqu’au 16 juillet 2006, invité par Fischli/Weiss, parmi sept autres jeunes artistes qu’ils ont choisis. Les références à ces deux artistes permettent de se repérer dans un univers qui se joue des genres et des conservations.

Le genre qui propose la nature morte pour garder vivants : lapins de jardin, casque de moto, poireau et bottes en caoutchouc par des procédés alchimiques voire alcooliques. Des scènes de genre dans des vitrines qui conservent des objets usuels voire périssables.

Dans une atmosphère liquide semi-figée, sont mis en scène des surprises de laborantin bondissant dans le temps comme un lapin sorti d’un cabinet de curiosités. Le balai en travers de la composition confirme le triptyque.

Certains objets affrontent les éléments contre toute loi de l’apesanteur. Les ballons éventrés révèlent la mousse qui leur permet de se coller au plafond en pleine explosion. La position des Post-its varie suivant le matériau manipulé : la céramique est collée au mur, le papier flotte autour d’une bouée, posée comme des couronnes, en l’air.

L’artiste passe derrière la Melancolia de Dürer et propose le résultat de l’opération. Une cigarette s’écrase à la croisée des poutres installées pour coller à l’espace de l’installation. Dans l’ensemble, c’est la perspective et la sensation des dimensions avec lesquelles joue David Renggli.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Anne Malherbe sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.