David Goldblatt
David Goldblatt
La galerie Marian Goodman présente la troisième exposition du photographe sud-africain David Goldblatt. La galerie montrera une sélection de photographies offrant un éclairage sur la carrière de l’artiste sur près de 60 ans.
De série en série, David Goldblatt cherche à comprendre les valeurs complexes qui fondent l’étoffe de son pays. Il observe l’évolution sociale et politique de la société sud-africaine, de l’univers des Afrikaners, des noirs Sud-Africains, de l’exploitation des mines d’or («Deep Level Gold Mining»). Ses photos noir et blanc de la série «TJ» montrent Johannesburg à partir des années 50 jusqu’à plus récemment, en couleur, et témoignent de la vie tourmentée de cette ville pendant l’Apartheid et depuis la fin du régime ségrégationniste.
«Johannesburg est une ville fragmentée. Ses différentes parties ne s’intègrent pas de façon homogène. Elle porte un nom qui ne se prononce pas facilement. Il n’est pas surprenant que les habitants de ces fragments, qui sont terriblement divisés en termes de classe, de culture et en particulier de race, aient leurs propres noms, surnoms, élisions, diminutifs et translittérations linguistiques pour la nommer. Le «nom» principal est TJ, mais vous avez peu de chances de l’entendre dans la rue ou de le lire dans un guide. Il provient de notre vieux système d’immatriculation des voitures.»
Le catalogue TJ publié en français par Contrasto regroupe 270 photos de 1948 à 2010, qui donnent une vision d’ensemble de la prolifique carrière de David Goldblatt. 316 pages.