Eric Pougeau transgresse les croyances religieuses et les tabous avec ses épitaphes cyniques et des monochromes réalisés avec son propre sang.
Charles Lopez présente un crâne de cheval finement percé de trous, précieux et fragile comme une pièce de porcelaine, et Entracte, une projection sur pare-brise parodiant les anciens et pathétiques effets spéciaux cinématographiques.
Monstrueuse et sensuelle, la femme loup-garou grandeur nature de G.Wen prend la pose comme un mannequin de vitrine, au côté de Michael Myers, le sanglant héros de Halloween.
Autre revival des années 80, Les stars du Heavy Metal, photographiées par Daniel Mielniczek, reporter fidèle de la scène rock, abusent des clichés glauques, dans un univers minutieusement orchestré où se mêlent violence et glamour.
Le secrétaire sombre, massif et empoussiéré de Louis Pons, où s’amassent vieux papiers, rat séché et ossements, et qu’on croirait crouler sous le poids des ans, semble sortir tout droit d’un conte maléfique.
Enfin, la douceur et l’ultra-féminité des dessins d’Aurélie Dubois contrastent avec l’ambiguï;té dérangeante de son trait incisif. Femme-enfant, mère-femme, femme tout court, ses autoportraits nous laissent entrevoir une de ses facettes, pour en assombrir une autre.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Cathy Larqué sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
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