Organisé par la Scène nationale d’Aubusson, le festival Danses vagabondes en Limousin, qui a lieu tous les deux ans, propose de découvrir l’œuvre chorégraphique, la démarche et les engagements d’une compagnie ou d’un artiste. A l’occasion de ce festival, des spectacles et ateliers sont organisés dans divers lieux culturels de la région Limousin. La 7ème édition de Danses vagabondes en Limousin invite Seydou Boro et sa compagnie à présenter deux spectacles de danse, C’est-à -dire et Le cri de la chair, et un concert. L’artiste animera également un atelier chorégraphique qui se déroulera sur trois week-ends et donnera lieu à la création d’une petite forme présentée en première partie de la pièce Le cri de la chair.
C’est-à -dire, 2004
Dans C’est-à -dire, solo écrit et interprété par Seydou Boro, le danseur a pour seuls accessoires un tabouret et une guitare. Il danse mais pas seulement. Il parle. Il s’adresse au public parfois avec humour, d’autres fois avec gravité. Il questionne sa relation à la danse et à la création chorégraphique. Il interroge la politique africaine sur la création artistique. Il parle de son regard sur l’Afrique en général, mais aussi de sa fille, de sa rencontre avec la chorégraphe française Mathilde Monnier, de sa vie. La danse est là , toujours, mais elle partage sa puissance évocatrice avec la parole contée et la musique.
Dates et lieux des représentations:
Théâtre du Cloître, Bellac – mardi 17 mai, 20h30
Centre d’Art de l’Île-de-Vassivière – mercredi 18 mai, 19h30
Gentioux – jeudi 19 mai, 19h30
St-Martin-Château – vendredi 20 mai, 19h30
Le cri de la chair, 2016
Dans Le cri de la chair, Seydou Boro interroge la représentation des corps dans les différentes cultures. Inspiré par les corps penchés à la Giacometti, il met en scène des danseurs en costumes de ville et masques d’argile. Ces derniers tombent sans cesse mais se relèvent toujours. Seydou Boro expose des corps amenés vers la transe. Il dévoile leurs douleurs et leurs jouissances à travers une danse contemporaine imprégnée de traditions africaines. Les interprètes évoluent dans un décor fait de cordes, de troncs et de branches d’arbres. Ils sont accompagnés par un musicien burkinabé et une chanteuse béninoise.
Dates et lieux des représentations:
Centre Culturel Yves Furet, La Souterraine – mercredi 25 mai, 20h30
Espace André Lejeune, Guéret – vendredi 27 mai, 20h30
Scène nationale d’Aubusson – samedi 28 mai, 20h30.