PHOTO

Danse et Résistance

Communiqué de presse
Danse et Résistance

Colloque sous la direction de Claire Rousier, directrice du Département du développement de la culture chorégraphique.

Au cours du XXe siècle, la danse s’est souvent exprimée comme une forme de protestation. Comment les chorégraphes ont-ils, par leurs postures et leur art, tenté de résister ? À quoi s’opposent-ils ?
De nombreux artistes, inscrits au sein de mouvements sociaux et politiques, ont clairement revendiqué un art engagé : lutte aux côtés du monde ouvrier, condamnation de la ségrégation sociale et raciale, combats féministes, dénonciation des discriminations sexuelles, opposition à des régimes totalitaires, etc.

Leurs postures militantes vont de pair avec les traumas historiques qui ont ébranlé le siècle. Il en résulte des oeuvres très différentes : chacune adopte les canons esthétiques et les modes d’interventions propres à son époque et aux objectifs visés. On ne les voit, le plus souvent, qu’à travers le prisme de leur engagement et l’on conteste leur statut artistique. Pourtant, si certains danseurs représentent dans leurs oeuvres la violence ou l’inégalité pour les rendre tangibles au public, d’autres, loin de toute figuration qui pourrait paraître simpliste, font violence aux dispositifs même de la représentation.

En croisant paroles d’artistes et de théoriciens venus du monde entier, ce colloque réinterroge les critères à l’oeuvre dans l’évaluation esthétique des chorégraphies engagées. Car résister, n’est-ce pas créer ?

Jeudi 17 janvier 2007

18h : Victoria Phillips Geduld, Mettre en scène le politique dans la danse américaine : le New Dance Group et Survival of the Fittest (La survie du plus fort)
19h30 : Vernissage de l’exposition Dance Is a Weapon. NDG 1932/1955
20h30 : Cécile Proust, femmeusesaction #19, final/ment/seule

Vendredi 18 janvier 2008
9h30 – 10h30 : Catherine Soussloff, le chorégraphe comme sujet politique au XXe siècle
11h – 12h : John Perpener, Eleo Pomare : artiste et activiste
12h – 13h : Blondell Cummings, Une voix authentique dans le politique
14h30 – 15h30 : Janez Jansa, Les procédés de reconstruction de Pupilija, papa Pupilo pa Pupilcki (Maman Pupilija, papa Pupilo et les petits Pupilceks)
15h30 – 16h30 : Emilyn Claid, Les pieds à terre : comment la new dance britannique est apparue – un point de vue
16h30 – 17h : Véronique Fabbri, Construire en danse
17h30 – 18h : Mark Franko (modérateur), débat avec les intervenants de la journée
19h : Cécile Proust, femmeusesaction #19, final/ment/seule

Samedi 19 janvier 2008

9h30 – 10h30 : Boyan Manchev, La résistance de la danse
11h – 12h : Jens Richard Giersdorf, Les chorégraphies de la révolte et de l’opposition dans un contexte national
12h – 13h : Mark Franko, Still/Here de Bill T. Jones et l’espace public chorégraphique
14h30 – 15h30 : Mattia Scarpulla, L’identité étrangère de la chorégraphe Ea Sola : entre Orient et Occident, dénoncer la dévastation culturelle de la guerre
15h30 – 17h : Mylène Sauloy, Le corps dans l’âme
17h30 – 18h : Véronique Fabbri (modérateur), débat avec les intervenants de la journée
19h : Cécile Proust, femmeusesaction #19, final/ment/seule

Dimanche 20 janvier 2008

9h30 – 10h30 : Hélène Marquié, Danse et féminisme en France
11h – 12h : Geneviève Vincent, Queer et résistance
12h – 13h : Marina Nordera, Être femme et « danser contre »
14h30 – 15h30 : Okwui Okpokwasili, Pent-Up! (Réprimé !)
15h30 – 17h : Martha Rosler, Y a-t-il du « public » dans la vie « privée » ?
17h30 – 18h : Boyan Manchev (modérateur), débat avec les intervenants de la journée  

AUTRES EVENEMENTS PHOTO