Communiqué de presse
Oeuvres prêtées par Michel Blazy: de Richard Fauguet, Jean-Luc Brisson, Erik Samakh, Lucy, Jorge Orta…
Dans ces eaux lÃ
L’exposition «Dans ces eaux là » a l’ambition et la volonté de poser les bases d’un dialogue renouvelé entre publics et création contemporaine dans un souci de médiation et de pédagogie active. La thématique de l’eau est extrêmement riche et symbolique aussi bien dans l’histoire de l’art que dans la littérature.
L’eau dans tous ses états : molécule, vapeur, liquide, glace, torrent, goutte à goutte, pluie, rivière, océan, mer…sous toutes ses formes, l’eau voyage et circule pour s’offrir à la terre comme à nos corps. L’expression «in aqua scribis» signifie «tu ne crées rien de durable, rien de solide. Ce que tu crées est éphémère et voué à la disparition immédiate».
Les artistes, designers, architectes entendent démontrer que cette dimension éphémère peut le temps d’une exposition ouvrir notre imaginaire à des questionnements plus philosophiques, poétiques, entre matérialité et immatérialité de l’œuvre, à la dimension fortement symbolique de l’eau comme source de vie et de création. On parle des eaux simples et des eaux composées, des eaux qui purifient ou désaltèrent, des eaux qui souillent ou empoisonnent, des eaux létales et des lustrales, des eaux sacrées et des eaux profanes, des eaux bénéfiques et des eaux néfastes, des eaux qui rassurent et des eaux qui menacent, des eaux qui font peur, celles où l’on se baigne et celles où l’on se noie…
L’eau peut capter aussi bien le spectre de la lumière que celui du mouvement. Elle peut être sujet et objet, matière et manière, élément et support. Elle peut dessiner des paysages, cerner des contours. Elle peut être goutte, source, cascade, vague, fleuve, océan, étendue sans fin. La multiplicité de ses usages, de sa symbolique fait de l’eau une ressource fondamentale des activités humaines. Pas moins de trente neuf artistes et designers investissent aujourd’hui le domaine du Château d’Avignon.
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