ART | EXPO

Paris, 3020

11 Jan - 21 Mar 2020
Vernissage le 11 Jan 2020

Les chefs d’œuvres de l’Antiquité classique revisités par Daniel Arsham sont présentés dans l’exposition « Paris, 3020 » à la galerie parisienne Perrotin. Poursuivant sa démarche d’archéologique fictive, l’artiste américain offre à travers sa réappropriation de la Vénus de Milo, de l’Athéna Casquée ou du Moïse assis de Michel-Ange une réflexion sur notre rapport au temps.

L’exposition « Paris, 3020 » à la galerie Perrotin, à Paris, dévoile des œuvres récentes de l’artiste new-yorkais Daniel Arsham : une nouvelle série de sculptures et des dessins qui illustrent son processus créatif.

« Paris, 3020 » : nouvelle série de sculptures de Daniel Arsham

La pratique entamée il y a plus de dix ans par Daniel Arsham est celle de l’archéologique fictive. Elle lui a été inspirée par une expédition archéo¬logique qui avait été entreprise sur l’île de Pâques : les archéologues avaient alors trouvé autour de la statue Moai qu’ils venaient étudier des outils abandonnés par une précédente équipe de chercheurs, presque un siècle plus tôt. La notion de l’archéologie comme compte rendu fic¬tif du passé est alors apparue à Daniel Arsham qui en a fait le fil conducteur de sa pratique.

L’archéologique fictive de Daniel Arsham

La nouvelle série de sculptures de Daniel Arsham est composée de statues, de bustes, de bas-reliefs embléma¬tiques de l’Antiquité classique à travers lesquels l’artiste s’intéresse à l’intemporalité de certains symboles et approfondit ses recherches précédentes. Grâce à une collaboration avec l’atelier de moulage de la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais qui reproduit les chefs-d’œuvre des principaux musées d’Europe, Daniel Arsham a eu accès aux moulages d’œuvres symboliques sur lesquels reposent sa nouvelle série comme la Vénus d’Arles et la Tête de Lucille, Moïse assis de Michel-Ange, la Vénus de Milo, l’Athéna Casquée et le buste de Caracalla en cuirasse.

Daniel Arsham explore notre rapport au temps

Les sculptures de Daniel Arsham ont été moulées dans du ciment de gypse pour obtenir une reproduction à l’échelle de la sculpture originale, puis enduites de pigments naturels similaires à ceux qu’utilisaient les sculpteurs classiques, marquées par des érosions individuelles à la surface du ciment de gypse et enfin par le procédé de cristallisation qui constitue la signature personnelle de Daniel Arsham. Une série de dessins présentés en regard des sculptures montre son processus de travail. A travers sa réappropriation de aux chefs-d’œuvre de l’art occidental si importants qu’ils ont dépassé leur statut d’objet d’art pour s’inscrire dans notre identité collective, Daniel Arsham explore notre rapport au temps.

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