Le spectacle « Live In Blue » qui aura lieu le 10 décembre à 20h au Bridge, à Paris, conjuguera de façon exceptionnelle concert et performance, musique et peinture. L’événement est né de la rencontre entre un groupe de rock français, Nórd, et une figure émergente de la peinture contemporaine, DanHôo. Peu destinés à se croiser, Stéphane Grangier, leader du groupe Nórd, et DanHôo ont été réunis par le goût que le producteur Van Hai Huynh, dirigeant d’Evia Production, partage entre les arts plastiques et le rock.
« Live In Blue » : concert-performance le 10 décembre au Bridge
La collaboration entre le peintre DanHôo et le musicien Stéphane Grangier porte plus loin les inspirations croisées entre peinture et musique, fréquentes dans l’histoire de l’art puisqu’il s’agit ici d’une véritable entreprise commune de création. De leur travail commun est en effet né le projet insolite d’un concert du groupe Nórd mis en image par DanHôo, qui se transformera pour l’occasion en « maître des couleurs » dans un spectacle d’art total.
Une performance hybride conçue par DanHôo et le groupe Nórd
La performance hybride conçue par DanHôo et le groupe Nórd résulte de plusieurs semaines de travail de leur côté respectif mais aussi de création commune, nourrie d’échanges de textes et d’images. Tout au long du concert, un film réalisé à partir des peintures de DanHôo sera diffusé, plongeant la salle dans une multitude de couleurs tandis que sur scène, les musiciens seront vêtus de costumes réalisés par Camps de Luca à partir de croquis de DanHôo.
« Live In Blue » : la musique de Nórd rencontre la peinture de DanHôo
Ainsi se déploiera une véritable interaction entre leurs univers artistiques. Le rock aérien et lyrique de Nórd, qui avec son quatrième album intitulé Ce siècle dresse le tableau halluciné et désabusé d’un monde tourmenté en ce début de XXIe siècle, trouve un écho dans la flamboyance des couleurs et la puissance du geste qui caractérisent la peinture de DanHôo. Reposant sur la calligraphique des idéogrammes chinois, celle-ci les conjugue à des codes de couleurs et à une gestuelle proche du dripping de Jackson Pollock, abandonnant la maîtrise académique pour une écriture dynamique qui met l’accent sur les émotions.