DANSE | SPECTACLE

Dairakudakan

17 Nov - 26 Nov 2011

Depuis 1972, la compagnie Dairakudakan a largement contribué à la renommée internationale du butô avec ses créations baroques et spectaculaires où le grotesque côtoie le sublime. Cette année elle nous présente une pièce chorégraphiée par Ikkô Tamura, Omamagoto ainsi que Hai no hito dans laquelle on pourra voir le grand Maro Akaji.

Ikkô Tamura, Maro Akaji
Omamgoto/ Hai no hito — L’homme de cendre

Omamagoto
Du jeudi 17 au samedi 19 novem­bre
Chorégraphie, interprétation Ikkô Tamura. Pièce pour douze danseurs.
S’affairant aux tâches de la vie quotidienne, un homme est subi­te­ment entraîné loin de chez lui par deux êtres à tête de poisson. Commence alors un voyage onirique, un périple vers les origines, l’autre monde… Ikkô Tamura est membre de Dairakudakan depuis 1998. En 2002, il remporte avec Butoh Libertine le New Artist Award décerné par la Japan Dance Critics Association. Quatre ans plus tard, il participe à la tournée européenne de la pièce Asobu de Josef Nadj. Dans la pure tradition de Dairakudakan, il nous offre avec Omamagoto qu’il a créé en 2010 un spectacle crépusculaire et saisissant. Une perte des repères vertigineuse où illusion et réalité, passé et présent se confondent. Et si la vie n’était qu’un jeu d’enfants où l’«on ferait comme si» (omamagoto)?

Hai no hito – L’homme de cendre
Du jeudi 24 au samedi 26 novembre
Chorégraphie, direction artistique, interprétation Maro Akaji. Pièce pour seize danseurs.
Le jour du terrible séisme qui frappa le Japon, Maro Akaji et sa troupe répétaient L’homme de cendre. Troublante coïncidence, cette nouvelle création des Dairakudakan montre comment, dans une ville réduite en cendres par un cataclysme, des hommes renaissent à la vie. Alors que nous percevons généralement dans les pièces de cette compagnie un goût prononcé pour la parodie et l’outrance, la réalité a cette fois-ci dépassé l’imagination. Mais les cendres ne sont pas seulement ce qui reste quand tout est consumé. Elles sont aussi le terreau fertile d’où, soudainement, éclosent des fleurs. Elles évoquent également la légèreté, l’apesanteur. Avec L’homme de cendre, Maro Akaji signe un magnifique hymne à la vie.

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