Da Mental Vaporz

Collectif DMV
Da Mental Vaporz

La galerie GHP, fidèle à ses convictions, fait une nouvelle fois la part belle à l’art urbain en invitant le groupe d’artistes post-graffiti le plus prestigieux du moment. DMV: 3 lettres pour 9 membres aussi uniques que complémentaires, dont le toulousain Dran, que les collectionneurs s’arrachent notamment depuis sa récente exposition à Londres avec Banksy, lui qui, on s’en souvient, avait fait ses début en galerie avec GHP.

Le collectif DMV est né en 1999 à l’initiative de Bom.k et Iso en banlieue parisienne. Très vite rejoints par Kan, ils se démarquent en faisant la part belle à des thèmes étrangers à la tradition du graffiti (jusque là cantonnée au sacro-saint lettrage et aux personnage de comics bubbles). Ainsi, leurs productions, pouvant s’étaler sur des dizaines de mètres de haut et de long, mettent en scène le monstrueux, la folie et la fin imminente des temps. Avec les années 2000, Jaw de Cavaillon rejoint le collectif avec ses personnages contorsionnés et lettrages délirants. Il est suivi du lyonnais Brusk, maître vandal «mention 3D», qui introduira Dran et sa touche de cynisme enfantin dans le collectif. Pour renforcer l’équipe, Gris répond à l’appel avec sa maîtrise des codes du graffiti Old School et sa pointe de folie vectorielle. Enfin, en 2008 Sowat réussit, à coups de flops idiots et de calligraphies barbares, à convaincre les DMV de le laisser en être… et discrètement, pour noircir un peu le tableau, il ramènera dans ses valises Blo et ses poupées à franges disloquées.

La réunion de ces 9 membres est le fruit d’une véritable alchimie entre les spécificités individuelles de chacun de ses membres: lettrages, illustrations, codes ASCII, calligraphies, trames, pixel-art…

Pour la première fois réuni autour d’un projet d’exposition, le groupe DMV offre des œuvres inédites, des installations in-situ, des toiles collectives et des sérigraphies exclusives. Une exposition évolutive à ne pas manquer.