Communiqué de presse
Pierrick Sorin
Curiosités domestiques
Pierrick Sorin introduit dans l’architecture XIXe siècle de la galerie ses dispositifs vidéos et théâtres optiques. Il joue ici avec les codes de l’intérieur bourgeois et tourne en dérision l’art contemporain.
Dans la cheminée virtuelle brûlent des livres d’art conceptuel, l’aquarium du salon renferme une étrange créature nageant au milieu des poissons rouges et la stupeur entre dans le salon lorsqu’on observe l’extérieur à travers un oeilleton…
Les oeuvres mises en scène dans la galerie s’apparentent à des « curiosités domestiques ». L’artiste se moque gentiment de l’oeuvre d’art, objet de collection que l’on installe au-dessus du canapé ou dans la chambre à coucher.
Le spectateur, qui oscille entre rire et malaise, est confronté à des situations absurdes où perce l’inanité de nos désirs et de notre existence.
Le travail scénographique de Pierrick Sorin est également présenté en parallèle avec la projection de l’opéra vidéo La Pietra del Paragone de Rossini et l’exposition de ses croquis préparatoires.