Présentation
Sylvette Babin
Curators
«Le pouvoir du commissaire», éditorial de Sylvette Babin
La présence du commissaire en amont d’une exposition est maintenant convenue dans le monde de l’art. Néanmoins le foisonnement des réflexions, colloques ou débats autour de cette discipline montre une évidente effervescence pour les enjeux des pratiques commissariales.
Parfois critiqué sans recul, parfois démesurément à l’avant-plan, le commissaire d’exposition persiste et signe sous de nombreuses figures: commissaire de formation ou travailleur culturel adoptant occasionnellement ce rôle, commissaire indépendant ou commissaire lié à une institution, commissaire-auteur ou artiste-commissaire, la fonction semble s’adapter sur mesure à tous les formats d’exposition et de manifestations artistiques, et bien sûr aux différents modèles institutionnels.
Après une quarantaine d’années ponctuées par le passage de quelques commissaires-vedettes, ou en est la pratique commissariale?
Il nous a semblé pertinent d’analyser quelques-unes de ses plus récentes occurrences, tantôt dans une perspective historique, tantôt en regard des préoccupations artistiques actuelles.
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SOMMAIRE
Editorial
— Le pouvoir du commissaire (Sylvette Babin)
Commissaires/ Curators
— Glissements de sens: le commissariat sur invitation au musée (Sophia Krzys Accord)
— Commissariat d’exposition: une fonction aussi évolutive qu’ambiguë (Paul Ardenne)
— Le commissaire-auteur et ses critiques (Jean-Philippe Uzel)
— Commissaire: l’amour t’expose! (Louise Déry)
— Valorisations institutionnelles et nouvelles pratiques curatoriales (Nathalie Desmet)
— L’éphémère comme agent de réflexivité (Michèle Thieriault)
Articles
— Le musée obscur (Victor Tupitsyn)
— Auditoires affranchis, institutions et écologies médiatiques pirates au Brésil (Gabriel Menotti)
— The Last Newspaper: l’exposition-forum (Geneviève Chevalier)
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