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Culture publique : l’art de gouverner la culture

Opus 3 de la collection «Culture publique» qui analyse la politique culturelle française à l’aide de documents d’hier et d’aujourd’hui mis en perspective. Ce volume s’intéresse à la rupture, dans les années 1980, d’avec l’action publique culturelle et à la refonte de l’appareil culturel ; et s’interroge sur la pertinence, les effets, la portée de ces ambitions.

— Éditeurs : Mouvement ; Sens & Tonka, Paris
— Collection : Culture publique
— Année : 2005
— Format : 15 x 20 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 263
— Langue : français
— ISBN : 2-84534-125-3
— Prix : 19 €

Présentation
par Jean-Marc Adolphe, Philippe Brzezanski, Sébastien Juy, Bruno Tackels, Sébastien Thierry
La politique culturelle française, telle qu’elle s’énonce à partir des années 1980, s’invente autour de mots d’ordre emblématiques d’une vision renouvelée de l’action publique. Quatre foyers thématiques déclinent ces mots d’ordre et constituent, en quatre opus, l’architecture de Culture Publique : «L’imagination au pouvoir», Les Visibles manifestes, L’Art de gouverner la culture, La Culture en partage.
Comment entendre rétrospectivement ces formules-étendards, comment éprouver leur traduction en actes et envisager les perspectives qu’elles dessinent encore ? Telles sont les questions discutées, dans chacun des quatre opus, à travers un recueil de sources et de contributions sollicitées auprès de divers témoins et acteurs de l’aventure culturelle française.
Cette veille active de la mémoire semble en effet indispensable à l’exigence du renouvellement de la pensée d’une « culture publique » qui puisse faire face à un certain nombre de délitements contemporains.

Opus3, l’art de gouverner la culture
En 1981, les nouveaux acteurs culturels diagnostiquaient la sclérose de l’action publique. Cette sclérose était comprise comme la conséquence et d’une tradition d’aveuglement à l’égard des avant-gardes — tradition caractéristique de la sacro-sainte administration des Beaux-Arts — et de l’inertie de l’appareil, lourdement administratif et passablement jacobin. Alors que se constituaient les cadres de la politique culturelle contemporaine, la rupture se voulait catégorielle et administrative. Cet opus vise à interroger aujourd’hui la portée de ces ambitions.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions — Tous droits réservés)

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