Strasbourg
Depuis 1992 après des études à Nîmes, auprès d’artistes proches du groupe Support/ Surface, Odile Liger a, d’un certain point de vue, donné un développement personnel à ce qu’elle avait pu retenir de cette esthétique non-figurative en l’exposant d’une part aux gestes propres à la technique de la taille douce et, d’autre part, en renouant avec ses débuts dans l’art du paysage, celui-ci revêtant désormais le caractère bien peu « naturel » du Port du Rhin. Accueillant dans ses toiles les réminiscences et les impressions de couleurs, de lumières, de mobilité venues de l’extérieur, elle articule dans ses tableaux des différenciations de touches, des contrastes linéaires de souplesse et de rigidité, des harmonies colorées, des effets de transparences et d’opacités telles que la peinture semble disposer ses évènements tout autant dans une profondeur simultanée que dans une succession rythmée.