Keith Haring, artiste américain né en 1958 et mort en 1990, s’inscrit dans le mouvement de la figuration libre. Il réalise son œuvre de dessinateur, peintre et sculpteur au cours des années 1980.
La culture underground comme point de départ
Passionné par le dessin, Keith Haring suit à New York les cours de la School of Visual Arts. Son style se développe au contact de la culture alternative de l’East Village et d’autres artistes underground tels que Jean-Michel Basquiat et Kenny Scharf. Influencé par les nouveaux modes d’expression artistiques qui quittent les galeries et musées pour les espaces publics tels que la rue, le métro et les entrepôts, il l’est également par l’œuvre de Pierre Alechinsky, Matisse, Christo, Brion Gysin et Jean Dubuffet.
Un vocabulaire fait de lignes géométriques et de couleurs vives
Inspiré par le graffiti et souhaitent s’adresser au plus grand nombre, Keith Haring réalise ses premières œuvres sur des emplacements publicitaires vides. Son style est marqué par des lignes géométriques et des symboles formant un vocabulaire personnel immédiatement identifiable, souligné de noir et de couleurs vives. Ancrées dans le réel, ses œuvres s’inspirent de thèmes sociaux et politiques : le racisme, l’injustice, la violence, l’homosexualité, le sida, l’environnement, la technologie, l’Apartheid en Afrique du sud… Si le dessin reste son médium favori, Keith Haring aborde d’autres disciplines telles que la peinture, le collage, les installations et la vidéo.