Mort en 1994 à Paris, peintre de l’abstraction lyrique français.
Dans son adolescence, Doucet se passionne pour la poésie et la peinture. Entre ces deux pôles, il se cherche. Aussi, en 1941, se tourne-t-il vers le poète et peintre Max Jacob à qui il rend visite à Saint-Benoît-sur-Loire.  » Son jugement était tout en nuance, confiera plus tard Doucet à son épouse Andrée, mais j’ai compris dans la complexité de ses critiques qu’il faut se chercher, se poser des questions continuellement ».
Ces questions, il se les posera donc à travers sa peinture puisque c’est la voie qu’il choisit. Sans délaisser la poésie dans les titres qu’il donnera à ses tableaux: Poème des automnes (gouache collage 1976), Dormition hivernale (huile 1974), Diluance d’aout (huile 1977)… et tant d’autres encore.
Entrer dans l’univers de Doucet, c’est entrer en peinture, sans triche, sans faux-fuyant. L’œuvre de Doucet s’offre sans retenue à celui qui le mérite. Gouache, pastel, papiers collés, huile, il essaye tout, mêle tout. De la barbarie à l’état pur avec un sens très grand du raffinement. De ses premières œuvres de 1947 à ses dernières, on le reconnaît tout entier et pourtant il n’a jamais cessé d’évoluer.