Farah ATASSI — née en 1981 à Bruxelles (Belgique). Vit et travaille à Paris (France).
Farah Atassi est une artiste contemporaine belge dont la pratique consiste essentiellement en peinture abstraite. Développant une peinture colorée, de ses fins motifs géométriques, agencés sur la toile, surgissent des espaces, des perspectives. Autant d’impressions spatiales générées par les interpolations et interprétations du cerveau. Variations de contrastes, de tailles, de formes… Chaque modification est alors perçue comme une information de distance, de profondeur de champ, de position. Actuellement, le travail de Farah Atassi est représenté par la Galerie Xippas (Paris, Genève, Montevidéo, Punta del Este), la Galerie Michel Rein (Paris, Bruxelles), notamment.
Farah Atassi : une artiste de la génération « Dynastie » (Palais de Tokyo, 2010)
Farah Atassi a étudié à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1999-2005). Cursus au cours duquel elle aura effectué un échange, en 2003, à la School of The Museum of Fine Arts de Boston. En 2010, elle participe à l’exposition collective, devenue emblématique, « Dynastie », au Palais de Tokyo. Et toujours en 2010, la Galerie Jean Brolly (Paris) organise sa première exposition personnelle, « La Vitrine ». Dès 2011, elle commence à travailler avec la Galerie Xippas. En 2013, Farah Atassi fait partie des nominés pour le Prix Marcel Duchamp. Elle effectue également une résidence d’artiste à New York (ISCP – International Studio & Curatorial Program).
Une peinture abstraite générant perspectives et architectures… La valeur informationnelle des variations
Workshop (2011) ; Toy City (2012) ; Modern Toys II (2013) ; Building the City III (2013) ; Blue Folding (2014) ; Theatre Objects (2014) ; The Cloud (2014)… Dans les toiles de Farah Atassi, les éléments figurés évoquent souvent des motifs tribaux. Autrement dit, une catégorie relativement vague et indéterminée. Et cette dimension abstraite reporte alors toute la prouesse de la génération d’espaces sur la modulation des éléments. Du fait des contrastes, des différences dans les répétitions, dans les agencements… L’œil et l’esprit reconstituent alors des espaces, des théâtres d’objets, des architectures. Et ce faisant, Farah Atassi réussit à réinventer la peinture contemporaine, comme lieu d’interpolation, de projection et d’étonnement.