Née en 1980 dans la préfecture de Chiba, à l’est de Tokyo
Akino Kondoh a étudié le graphisme à l’Université d’art de Tama, d’où elle fut diplômée en 2003. Elle fit ses débuts en tant qu’artiste de manga avec Kayoko Kobayashi à l’âge de 19 ans. Son manga Eiko fut publié en 2006 aux éditions du Lézard Noir, en France. Akino Kondoh est une artiste émergente qui utilise des médias variés tels que la peinture, l’animation, la vidéo et le manga. Ses oeuvres expriment une vision sombre et introspective de la féminité prépubère. Ses oeuvres ont été exposées dans de nombreuses expositions collectives, “Tokyo Style” (Milliken Gallery, Stockholm), “Psionic Distortion” (Plum Blossoms Gallery, New York), “Fiction@Love” (MoCA Shanghai, Shanghai), “Videotheque” (Site Gallery, Sheffield), et une exposition personnelle lui a été consacrée à la galerie d’art Mizuma (Tokyo). Kondoh s’appuie sur un personnage pour nous guider dans un monde intérieur. Il s’agit d’une lycéenne à la coiffure typique, très noire avec frange sévère sur le front, qui ne croise que des figures identiques à elle-même. Si le thème de la naissance est abordé, que le sang se répand sous forme de champs de fleurs nacrées, c’est pour ‘pondre’ une suite infinie de doubles d’ellemême.
(…) Son installation Ladybird’s Requiem (2006) poursuit la voie de cette jeune fille, plus que jamais en fleur, qui chute et traverse sans tout à fait venir au monde, qui se repose sur un lit de pétales aux côtés d’innombrables jumelles tout en recousant un bouton orange tombé de sa stricte robe noire, bouton qui se transforme en coccinelle qui se multiplie à son tour.