Aïcha M’Barek est née dans une famille d’artistes le 8 juillet 1974 à Tunis, elle débute la danse à l’âge de cinq ans. Sa grande sour est cantatrice et la cadette est danseuse traditionnelle. Toutes les trois étudient au Conservatoire de Musique et de Danse de Tunis. Solfège, rythmique, instruments et danse sont au programme.
La danse moderne est enseignée par Syhem Belkhodja ; une rencontre importante qui change son parcours : Syhem Belkhodja l’intègre dans ses cours et dans sa compagnie (Sybel Ballet Théâtre), Aïcha M’Barek devient sa première danseuse et assistante.
Dès 1999, elle entame des études cinématographiques à l’IMC (Institut Maghrébin de Cinéma) à Tunis. Pluridisciplinaire, Aïcha M’Barek cherche dans cet art accessible un langage, une écriture.
En 2000, elle obtient une une bourse d’étude de l’Institut Français de Coopération pour suivre les cours du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers où elle rencontre les chorégraphes et pédagogues Dominique Dupuy, Angelin Preljocaj, Alvaro Restrepo, Christine Kono, Koffo Koko, Joëlle Bouvier…
Au cours de ces deux années, elle chorégraphie une pièce pour quatre danseurs, Essanaï(L’Artisan), puis un solo, Le Télégramme, en juin 2002. Pour ce solo, elle obtient la mention « bien » du jury du CNDC d’Angers, elle est ainsi la première danseuse issue d’une école supérieure en Tunisie.
En mai 2003, Le Télégramme est présenté à Tunis durant les Rencontres Chorégraphiques de Carthage. C’est la première fois qu’elle présentée comme jeune chorégraphe.
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