Cécile Meynier
Correcteurs
Les principes de Cécile Meynier sont libres, elle énonce des règles qui lui sont propres, pour proposer de nouvelles lectures de notre environnement. Sensible au rapport du corps dans l’espace, ses installations induisent de nouvelles confrontation, décalent les perceptions et se réapproprient les espaces à vivre. Tant l’architecture que l’intérêt qu’elle manifeste aux personnes qui y vivent constituent le point de départ de son projet au Dojo.
Les pistes? Investir totalement la salle principale en proposant des formes monumentales de restructuration de l’espace, qui resteront modulables et adaptables aux conditions de travail, décaler les enjeux d’occupation de la salle de concert, proposer un moment hallucinatoire en créant une perspective illusionniste à partir de jeux de lumière et de l’éclatement des volumes.
Les moyens sont conséquents parfois, mais habiles et justes toujours. L’artiste a du corps. Elle s’attaque sans complexe aux volumes, à la circulation et à un principe de réalité sans dénier s’intéresser à certaines formes d’utopie dans la mise en scène de ces rapports.
Depuis cinq ans, le Dojo éprouve les relations entre un espace de travail et des expérimentations artistiques. Il propose une situation inédite pour les artistes. Il s’agit d’investir un lieu occupé, de proposer de nouvelles façons de vivre l’espace, d’y réfléchir en fonction de contraintes énoncées. Cela nécessite un investissement réel qui les pousse à réfléchir sur leur pratique.