Communiqué de presse
Pierre-Laurent Cassière
Corpusculi Apparatus
Mettant en relation l’archéologie des médias avec l’histoire de l’art, (et plus précisément les inventions audiovisuelles du XIXe siècle. avec les avant-gardes du XXe), cette première exposition personnelle de Pierre-Laurent Cassière à la galerie Frédéric Giroux présente les recherches les plus récentes de l’artiste à travers un corpus d’Å“uvres réalisées cette année.Â
Qu’il s’agisse d’une installation transposant les fragiles mouvements d’un moulin à lumière en vibrations architecturales, d’un appareil à lire la poussière pour la transformer en son, de casques d’écoute inversant le paysage sonore ou encore d’instruments de performance urbaine focalisant sur les détails inouïs du paysage sonore, les dernières Å“uvres de l’artiste jouent d’espaces infimes, de la captation de frictions fragiles à la limite de la perception.
Ces inframinces plastiques et sémantiques jouent ici et là , moteurs de machines poétiques et bruitistes révélant les signaux indicibles de mouvements corpusculaires.
Les Å“uvres sonores de Pierre-Laurent Cassière usent des champs vibratoires comme d’un médium liant les corps et l’espace à travers des relations dynamiques. Elles interrogent ainsi la plasticité du son et des vibrations, leur potentiel esthétique hors du champ musical.