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Réversible

19 Jan - 05 Avr 2020
Vernissage le 18 Jan 2020

Troisième volet d’un cycle de trois expositions de Constance Nouvel, « Réversible », présenté au CPIF, se déploie comme un plateau de jeu où la photographie, le dessin, la sculpture et l’installation s’entremêlent dans un glissement constant entre espace réel et représentation. Constance Nouvel y poursuit son interrogation sur la nature et le potentiel de l’image photographique.

L’exposition « Réversible » au Centre Photographique d’Île-de-France, à Pontault-Combault, constitue le troisième volet d’un projet que la jeune artiste Constance Nouvel a entamé avec l’exposition « Atlante » à la galerie In Situ – fabienne leclerc, à Paris, du 16 février au 30 mars 2019, puis poursuivi avec l’exposition « Solstice » au Centre d’art/éditeur Le Point du Jour, à Cherbourg, du 16 juin au 15 septembre 2019. Une publication, à paraître à la fin de l’exposition, conclura ce cycle et en sera l’ultime chapitre.

« Réversible » au CPIF : troisième volet du projet de Constance Nouvel

Le projet s’inscrit dans le travail que développe Constance Nouvel depuis 2010 sur la base d’une analyse critique des caractéristiques de la photographie. L’enjeu de ce travail est de comprendre pourquoi et en quoi l’outil photographique n’aboutit pas s seulement à la reproduction du réel, mais qu’il génère aussi l’image d’une réalité tangible et révèle la complexité de la représentation.

Constance Nouvel analyse l’image photographique

La pratique et les réflexions de Constance Nouvel se déploient à travers différents médiums pour aboutir à la notion d’objets photographiques. Son projet dont l’exposition « Réversible » marque le troisième temps prend la forme d’une énigme : le visiteur est invité à y suivre un parcours, la progression physique se doublant d’un trajet et d’un questionnement intérieurs.

« Réversible », une exposition conçue comme un espace d’expérimentation

L’exposition est conçue par Constance Nouvel comme un espace d’expérimentation dans lequel ses recherches mêlant la photographie, le dessin, la sculpture et l’installation, se concrétisent sous la forme d’images-objets qui épousent les qualités spatiales du lieu. Ses photographies se muent en entités composites qui exploitent les effets de format, de volume, d’échelle, de support et de surface pour générer des résonances et des mises en abîmes qui montrent le réel par le prisme de la photographie.

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