Myriam Gourfink
De l’idée au geste avec la chorégraphe
«Depuis quelques années mon travail est axé sur l’écriture même de la chorégraphie — écriture qui implique la création de signes spéciaux servant à composer la danse en amont des répétitions avec les danseurs — et sur l’intégration, dans cette écriture, de dispositifs (informatisés) de perturbation et re-génération de la composition pré-écrite en temps réel. Le but de cette recherche est d’inviter l’interprète à co-créer une partition ouverte.»
Myriam Gourfink
Les processus chorégraphiques chez Myriam Gourfink sont largement influencés par sa découverte de l’informatique.
Abstraite, sa danse, souvent retenue dans l’immobilité, prône une lenteur quasi hypnotique. Travail où le regard s’aiguise sur les lignes que dégagent gestes et postures, jusqu’à percevoir les micro-mouvements des danseurs, qui semblent glisser comme une saccade de sons.
Respiration, concentration fondent sa danse qui relève d’un minutieux travail de visualisation intérieure, d’une attention extrême portée au volume corporel et envisage l’espace comme un ensemble de trajectoires constituées par des points invisibles reliés entre eux.
Myriam Gourfink a réalisé nombre de pièces chorégraphiques depuis une dizaine d’années: Beith (1996), Waw (1997), Überengelheit (1999), Glossolalie (1999), Taire (1999), Demonology#5 (2000), Too Generate (2000), L’écarlate (2001), Marine (2001), Rare (2002), L’innommée (2003), Kill the king (2003-2005), Contraindre (2004), This is my house (2005).
Infos pratiques
18h30
T. 01 42 34 97 00
ciren@ciren.org
Entrée libre